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Soapacadabra!
savon
20 janvier 2011

Les acides gras en détail - 1: L'acide stéarique

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Acide gras naturellement présent dans de nombreux beurres et huiles végétaux (Karité, Cacao, Palme), l'acide stéarique s'utilise surtout comme facteur de consistance pour épaissir vos préparations cosmétiques, enrichir et stabiliser les émulsions, durcir les baumes, mais aussi les savons.

Propriétés :

  • Epaississant, voire durcissant dans les baumes et les sticks

  • Emollient : apporte douceur et onctuosité aux formules

  • Nourrissant

  • Protecteur (filmogène)

  • Co-émulsifiant : participe à l'émulsification et améliore la stabilité des émulsions

  • Apporte de la dureté aux savons

  • Facteur de consistance dans les bougies

L'acide stéarique (du grec « stear », qui signifie graisse) est aussi appelé acide octadécanoïque.

Chimiquement parlant, c'est un acide gras à chaîne longue, qu'on symbolise par les nombres 18:0 pour indiquer qu'il a 18 atomes de carbone et aucune liaison covalente double : c'est un acide gras saturé. A température ambiante, il forme un solide blanc. Sa température de fusion est d'environ 70 °C.

Sa formule chimique semi-developpée est :

CH3-[CH2]16-COOH

Petite astuce:

Il est possible de préparer des "beurres" végétaux, avec l'huile de votre choix (olive, sésame, jojoba, amande...) en utilisant de l'acide stéarique et de l'alcool cétylique. L'acide stéarique permet surtout d'épaissir l'huile, tout en apportant un toucher très doux légèrement cireux, tandis que l'alcool cétylique donne un aspect plus onctueux (sinon l'acide stéarique tend à cristalliser un peu "en feuillets"), et un toucher plus riche, plus gras, mais apporte moins de dureté. En modulant les quantités d'huile, d'acide stéarique et d'alcool cétylique, il est donc possible de varier la texture, la consistance et le toucher du beurre obtenu.

la recette: parfum solide "Hot Spicy" (source)

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 Concrète de parfum "Hot Spicy" (S. Macheteau)

Une concrète de parfum unisexe pour une parfaite bio alchimie des corps !

Contenant conseillé : petit pot de 9 ml

  • 5 g d'huile de camélia
  • 2 g de beurre de karité
  • 2 g d’acide stéarique (émulsifiant naturel)
  • 20 gouttes d’huiles essentielles réparties de la manière suivante
  • 5 gouttes de poivre noir
  • 5 gouttes de noix de muscade
  • 3 gouttes de gingembre
  • 2 gouttes de cannelle
  • 5 gouttes de pamplemousse

Préparation : Faire chauffer à feu très doux au bain-marie l'huile de camélia, le beurre de karité et l’acide stéarique au bain-marie jusqu'à ce que la cire soit fondue. Retirer du feu. Ajouter les gouttes d’huiles essentielles puis mélanger rapidement avec un petit fouet et verser dans le petit pot.

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1 janvier 2010

Le commencement du début, c'est ici et maintenant.

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Et bien bonjour!

Alors voilà, c'est ici que commence ma nouvelle aventure dans le monde de la blogosphère...

Pour la petite histoire, après avoir consacré tout mon temps (ou presque, allez!) à "Santal et Chocolat", mon blog culinaire - et après 5 années de cuisine intensive, de lecture de bouquins culinaires avant de m'endormir le soir, de navigation gourmande sur le net, et de rencontres incroyables avec la communauté des popoteurs du web - je décide à présent de me recentrer sur la première passion de ma vie: l'aromathérapie (et la savonnerie, que j'ai (re)découverte plus ou moins grâce à elle).

Je me présente donc: Missrimel (Sophie en vrai, mais ça fait moins fun, non?)

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J'ai (à ce jour) 32ans et demi (oui, important le "et demi"). Célibataire jusqu'au 21 mai 2011 (plus que encore 2 mois!), sans enfant pour le moment, j'ai toujours été très attirée par tout ce qui est expériences chimiques et mélanges en tout genre.

Petite, il paraît que ma mamie retrouvait régulièrement dans sa salle de bain des petits pots planqués dans l'étagère, dans lesquels je laissais pourrir macérer tous les machins odorants sur lesquels je tombais: gel douche, parfum, alcool à 90°, shampooing, fleurs du jardin etc. Parfois guidée par son odorat (et quelque odeur de rance qui traînait dans la pièce) je ne vous dis pas comme elle était contente quand elle retrouvait un verre tout moisi à l'intérieur! ("mais non, mamie, c'est mon expérience chimique! Faut pas la jeterrrrr!!!")

Bref.

Quand j'ai eu l'âge de choisir vers quel métier je désirais m'orienter, ben voilà, c'était tout vu, forcément: j'allais devenir chimiste.

Et me voilà partie en DUT de chimie à Grenoble, option chimie organique, pour deux années géniales (si si, j'adore!) remplies de distillations,de saponifications (tiens!) et autres oxydo-réductions en tout genre.

n1452760346_114210_2950Une fois le diplôme en poche, mon rêve aurait été de continuer sur ma lancée à Versailles, à l'ISIPCA, pour des études complémentaires en parfumerie et aromatique alimentaire. Mais la vie (et nos portes-monnaie) en a décidé autrement. J'ai donc commencé à travailler, et ai suivi un cursus en électrochimie spécialité corrosion (rien à voir, je vous l'accorde), en cours du soir.

Sortie major de ma promo, j'ai ainsi eu des arguments pour prendre, pendant 2 ans, un congé de formation chez mon employeur de l'époque, afin d'intégrer en deuxième année (où j'ai été admise sur titre) une école d'ingénieur en électrochimie à l'INPG de Grenoble.

J'ai obtenu mon diplôme, et (pour faire rapide) au bout de 8 années (en tout) de bons et loyaux services, ai décidé de démissionner pour me consacrer à l'une de mes passions: la cuisine. J'ai ouvert à Grenoble un salon de thé/brasserie dans le centre ville, "Zazen", et m'y suis bien éclatée (dans tous les sens du terme) pendant presque 3 ans.

Épuisée mais ravie, je me suis vite rendue compte que (quand même) (histoire que mon diplôme ne se dévalorise pas trop) (et pour souffler aussi quelque peu) un bon job dans une bonne boite avec de bons vieux congés payés étaient quand même bien sympas, hein...

J'ai donc revendu Zazen, ai pu acheter un appartement grâce à cela, et ai retrouvé une vie toute posée en tant qu'ingénieur électrochimiste dans un centre de recherche grenoblois. Le job en or dans une entreprise en or, en quelque sorte, ça ne se refuse pas!

Mais quand même.

L'appel de mes passions ne s'est pas éteint pour autant.

L'année dernière, j'ai ainsi repris des études par correspondance en aromathérapie à l'ELPM de Lyon, histoire de développer et approfondir mes connaissance dans les huiles essentielles et leurs applications.

n1452760346_114209_2674Et je m'éclate à faire, depuis lors, des savons par la méthode de saponification à froid! Ca me rappelle mes TP de chimie, ça m'émoustille à chaque fois que je vois apparaître "la trace", et ça me permet d'élaborer des synergies d'huiles essentielles pour mettre en application mon nouveau diplôme tout neuf!

J'espère que nous pourrons bientôt partager cela ensemble, les commentaires en fin d'articles sont, bien entendu, faits pour ça. N'hésitez pas à laisser une trace (sans jeu de mot douteux, hein!) de votre passage!

 Et si le coeur vous en dit, inscrivez-vous à la newsletter pour être informé des nouveauté du blog en temps réel!

A très bientôt j'espère!

Sophie "Missrimel"

 

LE MOT DE LEON

 

Salut, c'est Léon.

Bon, je vois que ma maîtresse a encore oublié de parler de moi. On n'est jamais mieux servi que par soi-même, après tout. L'ingrate.

Comme je suis le plus censé dans cette baraque (et le plus poilu aussi, mais c'est parce que Sophie le veut bien), je me propose de vous dire franchement ce qui se passe quand elle se lance dans des expériences savonnesques rocambolesques. Et en oublie de me gratouiller derrière les oreilles. La vilaine.

Sans compter que je ne suis pas le seul de cette maison a subir tout ça. Son pauvre Johnny de mari ne compte plus les fois où il a failli manger de la salade à l'huile de ricin, qui trainait sur la table de la cuisine. Le pauvre.

Ma maîtresse, et bien elle dit que ça ne fait pas de mal un peu de fantaisie. Sauf que l'huile de ricin, c'est quelque peu laxatif. Ca la fait rire tout ça. Et elle nettoie les waters en chantonnant gaiement. L'insolente.

Alors voilà. Je subis tout cela courageusement, n'empêche qu'aujourd'hui je m'insurge et je brandis fièrement ma moustache tel l'épée de Zorro pour vous raconter tout ça. Na.

J'en ai assez de retrouver des morceaux de cire d'abeille dans mes croquettes après tout! Chaperlipopette!

Alors à très très bientôt, gens du net. Soutenez-moi moralement et revenez me voir souvent, j'en ai besoin au quotidien!  ;-)

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