Perturbateurs endocriniens: certains gels douche, dentifrices et déodorants mis en cause... Pas glop.
Les perturbateurs endocriniens ou hormonaux, par leurs interactions prouvées ou supposées avec le système hormonal humain, sont suspectés de multiples maux : outre un impact fortement soupçonné sur la fertilité, ils pourraient être liés, par exemple, à l'augmentation du nombre de cancers dits hormono-dépendants, principalement ceux du sein et de la prostate. Alors, quand on nous dit que dans certains produits de la vie courante, notamment les produits d'hygiène, ils dépassent les valeurs autorisées, on a de quoi se dire qu'on se fiche de nous...
Si mon gel douche est d'ores et déjà remplacé par du bon savon bien naturel à la maison, je commence à me dire qu'il va falloir étendre le "home-made" contrôlé à nombre d'autres produits d'usage quotidien, tant on ne peut plus faire confiance aux grandes marques pour qui le profit est plus important que le respect des règles élémentaires de sécurité sanitaire...
Après le boeuf au cheval, voici les dentifrices aux saloperies hormonales. De là à dire que je peux -peut-être- leur dire merci pour mes 4 inséminations et mes 2 FIV, il n'y a qu'un pas. Que je franchis. Et toc.
Et vous, vous en pensez quoi de tout ça?
Crèmes, gels douche, shampooings, dentifrices, savons, vernis, poudres de maquillage, etc. : les cosmétiques contiennent des concentrations élevées de perturbateurs endocriniens, ces molécules susceptibles de bloquer ou de modifier le système hormonal humain et d'augmenter les pathologies lourdes comme les cancers hormonodépendants, l'infertilité ou le diabète.
L'association de consommateurs UFC-Que Choisir a publié, mardi 2 avril, les conclusions de tests portant sur 66 produits. Une vingtaine de molécules ont été trouvées, des perturbateurs endocriniens utilisés sous forme de conservateurs, d'antibactériens, de filtres solaires, d'adoucissants, d'émollients. Le propylparaben, un conservateur, a été retrouvé dans 28 produits.
Un seul des produits analysés ne comportait pas les molécules chimiques recherchées!
La solution peut-être... Devenir tout dégueux.
L'association de défense des consommateurs demande donc une adaptation de la réglementation. Elle réclame à la Commission européenne la mise en place d'un programme de recherche indépendant sur les effets à long terme de ces perturbateurs endocriniens et l'obligation pour les fabricants d'afficher des étiquetages complets et précis. Les tests ont montré que la liste des ingrédients affichés par les fabricants sur leurs produits n'était pas toujours fiable. Les produits comportaient des substances non indiquées!
Source: http://www.lemonde.fr