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Soapacadabra!
29 avril 2011

Ma participation au concours Cosmetic Academy: baume Apetahi, soin protecteur et réparateur pour les mains au Monoï de Tahiti !

Apetahi_010

 

Et bien ça y est, c'est le grand jour!Après de longues heures passées à imaginer, formuler, synthétiser, mettre en forme, et emballer mon soin destiné au concours de la Cosmetic Academy, c'est maintenant la dernière ligne droite! Le jour où l'on peut enfin publier l'histoire de la création, le but du soin, et... la recette, forcément!

 

Le thème de cette année : le Monoï de Tahiti

 

Pour participer à ce concours, afin de savoir quel produit j'allais bien pouvoir synthétiser, et compte tenu du thème de cette année, je me suis posée la question cruciale (mais essentielle, forcément) :

« Qu’est-ce que représente vraiment le Monoï de Tahiti en Polynésie française? »

 

Et la réponse évidente que j'ai trouvée, c'est: "juste" 2000 ans de traditions et toute une culture de légendes pour le peuple de ce territoire d'outre mer...

 

Mais le monoï, c'est aussi l'huile de coprah, et la fleur de tiaré qui lui donnent naissance...

 

Tiaré... Légendes... Et ainsi est né le baume Apetahi.

 

 

L'histoire du baume Apetahi

 

Apetahi_emballage

 

Le tiaré tahiti (gardenia tahitensis) est cultivé dans tout l'archipel, car c'est lui qui, avec l'huile de coprah, donne au Monoï toutes ses propriétés bienfaisantes et son parfum enivrant. Mais il en existe bien d'autres espèces, moins connues... Comme le tiaré Apetahi.

 

HUa_tiare_apetahi

 

Le tiaré Apetahi ne pousse qu'en un seul endroit de la Polynésie française, sur l'ile de Raiatea.

 

La légende raconte qu'Apetahi était une belle jeune femme, qui disparut alors qu'elle était à la recherche de son amour qu'elle croyait en danger dans les eaux profondes du lagon... Pour apercevoir sa barque, elle grimpa en haut d'une colline, mais éblouie par le soleil elle n'arriva jamais au sommet et chuta... L'homme de sa vie, desespéré, partit à sa recherche mais ne retrouva qu'une belle fleur blanche à l'endroit où elle disparut...

Intrigué par sa forme étrange qui faisait penser à une main ouverte, ses 5 pétales comme les 5 doigts de la main, il eu l'impression qu'elle se tendait délibérément vers lui. Et il lui sembla entendre la voix de sa tendre amie... La beauté de cette fleur lui rappelait celle d'Apetahi, et sont parfum avait la même douceur délicate. Il la ramena alors chez lui et en pris soin comme de son bien le plus précieux, lui donnant le nom de sa bien-aimée disparue: Apetahi...

 

Mais le charme de cette fleur rare fait aussi son malheur, et elle est en voie de disparition. La protéger devient essentiel, et en parler est le meilleur moyen de faire connaître au grand public sa rareté et le respect qu'il faut lui témoigner...

 

Quant à l'huile de Monoï, alors qu'en métropole elle est le produit de soin typique de l'été, en Polynésie et paradoxalement, c'est surtout lorsqu'il fait froid qu'elle est utilisée. Les plongeurs des lagons s'en servent en effet pour résister aux brusques changements de température des eaux profondes, tout en réparant grâce à elle leur peau et leurs cheveux exposés aux agressions du sel et aux morsures du vent.

 

J'ai donc essayé de mettre en valeur dans ma création à la fois cette propriété protectrice et réparatrice du monoï, mais aussi cette fleur emblématique qui lui donne toutes ses propriétés, le tiaré. Rendant hommage à la cousine du tiaré Tahiti, j'ai synthétisé un baume de soin pour les mains, aux 5 huiles précieuses comme les 5 doigts de la main, qui protégera et régénèrera la peau de cette partie du corps très exposée et souvent fragilisée... Et qui la rendra aussi douce et parfumée qu'une jolie fleur de tiaré... au Monoï !

 

Apetahi_Baume_zoom

 

 

La recette du baume Apetahi

 

Le baume reprend la légende d’Apetahi, en mettant en avant le rôle protecteur et réparateur du Monoï de Tahiti. C’est ainsi un soin régénérant et nourrissant spécialement conçu pour les mains et les ongles soumis à rude épreuve… Comme c’est le cas pour les pêcheurs de Polynésie française !

 

S’enduire de ce baume, c’est à la fois protéger des agressions extérieures la peau fragile des mains, tout en fortifiant les ongles. Aussi douces que la fleur de tiaré à 5 pétales dont s’inspire le nom du baume Apetahi, les mains seront également délicatement parfumées aux effluves de cette jolie fleur, dont l’une des espèces donne au Monoï ses propriétés légendaires.

 

La recette tourne autour de 5 huiles végétales précieuses (comme les 5 pétales du tiaré Apetahi) : coco odorante, avocat, amande douce, onagre et l’incontournable huile de tamanu. Elles ont été choisies pour leurs propriétés régénérantes, protectrices et réparatrices.

 

Comme base pour le soin, du Monoï bien sûr, mais aussi du beurre de karité et de la cire d’abeille, à laquelle j’ai ajouté de la glycérine. Ca, c’est pour la texture onctueuse, douce et pénétrante…

 

Apetahi_packaging_zoom

 

Des huiles essentielles aux propriétés bienfaisantes pour les mains et les ongles apportent à ce baume leurs propriétés bienfaitrices: citron, ylang-ylang, géranium rosat et petit grain bigaradier. (Elles accentuent par ailleurs le parfum fleuri du Monoï et ajoutent une note sucrée d’agrumes que je trouvais intéressante…)

 

Pour finir, afin de relever l’odeur envoutante de l'huile de Monoï, pourtant déjà très présente de par sa concentration dans le soin, j’ai utilisé quelques gouttes de fragrance à laquelle j’ai ajouté une touche d’absolue de vanille de Tahiti, mais aussi du benjoin, pour fixer le parfum.

 

Bilan: texture accomplie pour un Monoï de Tahiti version baume qui peut s'utiliser par toutes les températures, tous les temps, à chaque instant! Je pourrai comparer la sensation ressentie lorsqu'on l'applique à un baume de tigre, mais version soin de beauté, sans la sensation glaçon bien sûr, puisque le but n'est pas le même (mais avec l'odeur des îles en plus, forcément!)

Dès la première application (que je recommande le soir au coucher) les mains sont assouplie, les gerçures apaisées, et le lendemain vous vous réveillez avec des doigts de fée!  ;-)

Le parfum est intense et très agréable ("ça sent trop bon!" m'a dit ma blonde-préférée-testeuse-attitrée-et-parfois-téméraire) C'est entre la tubéreuse et le Monoï, avec un fond vanillé très sensuel... On irait presque à s'en servir le soir pour s'en enduire tout le corps, histoire de ravir l'odorat de son Johnny perso... Mais oups, je m'égare là...  ;-)

 

Le packaging

 

Pour le packaging, j’ai encore une fois (cf. ma participation de l’année dernière…) craqué sur un design un peu vintage et ai réadapté un dessin de pin-up-vahiné dans une étiquette qui sent bon les îles (enfin du moins, j’ai essayé…)

 

BAUME_APETAHI 

 

La jeune femme tente de voir au loin le bateau de son bien-aimé, et de ses mains délicates s’envolent des brassées de fleurs de tiaré…

 

J’espère qu’elle vous plaira autant qu’à moi !

 

Bon, ben voilà, quoi. C’est fait… Je croise à présent les doigts, et souhaite une bonne chance à toutes les participantes, qui ont bien dû se régaler comme moi avec cette superbe huile de Monoï ! Merci encore de cette belle opportunité, et de nous faire rêver un peu à ces paysages paradisiaques !

 

Baume Apetahi

Soin réparateur et protecteur pour les mains au Monoï de Tahiti

 

Apetahi_zoom_baume

 

Faire fondre au bain-marie, ensemble:

 

10% de cire d'abeille

15% de beurre de karité

25% de Monoï de Tahiti

 

Quand le mélange est encore tiède, afin de la faire fondre si elle s'est solidifiée, incorporer:

20% huile de coco odorante

 

puis ajouter :

5% d'huile d'onagre

5% d'huile d'avocat

5% d'huile d'amande douce

et 1% d'huile de tamanu

 

Apetahi_036

 

Bien mélanger, et laisser revenir tranquillement à température ambiante.

 

Avant que le mélange ne soit figé, ajouter 10% de glycérine,

 

...puis 1% d'huiles essentielles à part égales (ylang-ylang, géranium, petit-grain bigarade, citron)

 

...1% de fragrance "Monoï" et 1% d'absolue de vanille... de Tahiti! (pour renforcer le parfum déjà bien présent grâce au Monoï lui-même et à l'huile de coco odorante).

 

pour la douceur, apportez une touche de poudre de soie (0,5%), un peu de vitamine E (0,5%) pour une  conservation optimum, et pour la couleur: une touche de mica oranger (une pointe de couteau) !

 

Et voilà!

 

Apetahi_038

 

 

Y'a plus qu'à croiser tous les doigts... de mes mains parfumées au Monoï!  ;-)

 

 

Apetahi_tout_pr_t_

 

 

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24 avril 2011

La fleur de tiaré: un petit clin d'oeil à Tahiti avant la publication de ma participation au concours de la Cosmetic Academy...

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Je vous l'ai dit l'autre jour, en ce moment, ici, ça tourne à l'heure de Tahiti et du concours de la Cosmetic academy!

Après vous avoir parlé un peu de l'huile de  Monoï, ses propriétés, son histoire, je vous propose aujourd'hui, en avant-goût et  histoire de ménager encore un peu le suspens, un petit topo sur LA fleur emblématique de la Polynésie française, celle qui réhausse délicatement la beauté des tahitiennes quand elles la portent au creux de leur oreille: j'ai nommé la superbe fleur de tiaré.

 

La fleur de tiaré tahiti: à la base du Monoï

 

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Seul le résultat de la macération du tiare tahiti dans l'huile de coco peut porter le nom de MONOI.

 

Le Tiaré Tahiti est un arbuste donnant des fleurs tout au long de l’année. Ses fleurs régulières d’un blanc neigeux se détachent par contraste sur le vert profond des feuilles vernissées à bords lisses. Son parfum unique est puissant et suave. Il rappelle le Gardénia, la Tubéreuse avec des aspects de fleurs de Pommier.

 

Ainsi, de véritables plantations de tiare ont vu le jour en Polynésie. Au petit matin, les fleurs encore en boutons sont cueillies à la main puis délicatement enveloppées dans les feuilles de tiare (tiare puohi) pour le transport vers le lieu de macération. Là, les fleurs fraîches sont débarrassées de leur pistil et les pétales mises dans l'huile de coprah raffinée pendant un minimum de 15 jours à raison de 12 fleurs par litre d'huile.

 

Cette étape, appelée l'enfleurage, va permettre aux fleurs de libérer leurs senteurs et leurs composés dans l'huile et ainsi amorcer la fabuleuse alchimie aboutissant au parfum inégalable du Monoï.

 

Il faut savoir que le Tiaré Tahiti est l’une des plantes les plus importantes de la pharmacopée traditionnelle de Polynésie française, le Raau Tahiti. L’ouvrage de référence « Plantes utiles de Polynésie », du docteur Paul Pétard (éditions Haere Po No Tahiti) la cite notamment dans le traitement des migraines, des maux d’oreille, le soin des plaies ou de certains eczémas.

 

Et maintenant, un petit teasing sur le produit que j'ai synthétisé pour le concours... Il me faut pour cela vous parler de l'une des nombreuses espèces de tiaré présentes en Polynésie française... J'ai nommé:

 

Le tiaré Apetahi

 

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Si le monoï de Tahiti est préparé avec le tiaré « Tahiti », une multitude d’autres variétés de cette fleur existe en Polynésie. Il en est à cinq, six ou huit pétales. Il en existe aux fleurs blanches, nacrées, ourlées de rose ou de rouge… Et il est présent dans tous les jardins de Polynésie, dans tous les espaces publics et, bien sûr, dans la nature, à chaque coin de rue.

 

Mais le Tiare dit « Apetahi » ne ressemble à aucun autre

 

Le Tiare Apetahi est unique, d’abord parce qu’il est endémique d’un petit bout de montagne de l’île de Raiatea, il n’y a que là-bas qu’on peut le trouver.

Mais il l’est aussi par sa forme unique et très particulière

 

Alors que tous les autres tiares connus présentent une corolle circulaire fermée, le Tiare Apetahi fait penser à une main ouverte, les cinq doigts écartés.

 

Il l’est également par le nombre de ses pétales : alors que les autres ont un nombre pair de pétales, lui en a invariablement cinq.

 

Mais le problème, c’est que cette rareté et cette particularité fait son malheur.

En effet, le Tiare Apetahi est en voie de disparition. Les chiffres sont terrifiants : en octobre 2008, seuls cinq plants subsistaient sur le plateau du Temehanirahi. Il se dit que quelque deux cents plants seraient préservés dans une réserve naturelle interdite au public, mais cette information n’est pas vérifiée. Elle est d’autant plus sujette à caution que toutes les tentatives, sans exception, de faire pousser cette fleur étonnante ailleurs que dans son micro environnement naturel ont échoué.

 

Bien sûr, parmi les responsables de cette catastrophe écologique (parmi tellement d’autres), il y a la pollution et les changements climatiques. Mais les véritables responsables sont, d’abord, les promeneurs qui les cueillent pour leur plaisir égoïste et inconscient. Ensuite et surtout, le Tiare Apetahi est victime des braconniers qui revendent cette fleur unique et symbole de l'île de Raiatea.

 

Pour sauver cette fleur de tiaré rare et particulière, des associations ont vu le jour. Leur travail a commencé par la sensibilisation de la population de l’île, la création d’un espace protégé, des excursions avec un guide connaissant parfaitement la fleur, et chargé autant de la protéger des visiteurs que de former ces derniers pour qu’ils deviennent, eux aussi, des défenseurs de cette fleur somptueuse. Si cette action commence à porter ses fruits, la fleur n’en reste pas moins une espèce fragile, qu’il faut savoir respecter pour la préserver d’une disparition imminente

 

En parler peut, peut-être, aider aussi à la faire connaître, et à augmenter ainsi la vigilance des touristes à Raiatea... C'est ce que j'ai essayé de faire...

 

La suite au prochain épisode!  ;-)

21 avril 2011

La chimiste du coin vous répond: où est passé le sodium, ou l'équation-bilan qui démystifie le savon...

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Bon, cette photo a plus de 10 ans et j'étais encore blonde à l'époque. Le tout est de savoir LAQUELLE des 3 blondes je suis... Na. Qui a dit que la couleur de cheveux déterminait les prédispositions aux sciences? hein? Comment ça, c'est moi? ;-)
  
Je répondais à Raphaël, qui me demandait où pouvait bien passer le sodium contenu dans la soude lors de la réaction de saponification...
 
Et puis je me suis dit que ça serait peut-être pas mal que de copier ma réponse ici, au cas où l'info puisse renseigner d'autres personnes qui pourraient se poser la même question...
 
Par contre, il va falloir écrire une ou deux équations-bilans (attention au mal de tête!)  ;-)
Allez, c'est parti!
 
En fait, le savon est crée à partir d’une réaction entre deux réactifs : du triglycéride (qui contient 3 acides gras R1 R2 et R3) et un alcali (la soude ou la potasse, mettons qu'on parle ici de la soude NaOH).
 
Voilà l'équation qui reprend la réaction, la première espèce chimique étant le triglycéride:
 
 
On peut la réécrire sous cette forme:
 
R-COO-R'   +   Na+HO–          →       R-COO– Na+   +     HO-R'
 
Soit: huile + alcali = savon + glycérine
 
On parle ici de Na+OH-.
En fait, c'est la formule du NaOH lorsqu'il est dissout dans l'eau: il forme les ions Na+ et OH-. Les ions ne sont pas des espèces "visibles" que l'on peut "toucher": il s'agit de molécules dispersées dans de l'eau, solubilisées.
 
Ainsi, si l’on dissout du NaOH, il forme dans l’eau du NA+ HO-.
L’ion Na+ va alors réagir avec un acide gras pour former le savon : R-COO-Na+.
 
On fait figurer dans l'équation-bilan les espèces + et - pour montrer que l'on est bien en équilibre électrique, mais l'espèce obtenue est un solide (donc une espèce non ionique, en équilibre électrique et neutre électriquement parlant: le RCOO-Na+, que l'on peut également noter RCOONa puisque le + du Na "annule" le - du OH-).
 
CQFD! Le savon est une espèce qui contient du sodium!
 
Et s'il n'est pas salé au goût (meuh non, je ne mange pas du savon au déjeuner, pfff... Je fais parfois des tests "sur la langue" pour voir si le savon est caustique ou pas - si oui: il picotte les papilles...), donc s'il n'est pas salé disais-je, c'est tout simplement parce que le sel c'est du chlorure de sodium. NaCl.
Et qu'il n'y a pas de chlore dans le savon!
 
Trop facile, non?
Hop!
20 avril 2011

Le Monoï de Tahiti: d'une tradition ancestrale à une huile de légendes...

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En ce moment, c'est mon Johnny perso qui est bien embêté.

 

Voir un peu chafouin.

 

Je dirais même quelque peu boudeur...

 

Il faut dire que le matin, quand il se lève, il marche sur un pot vide de beurre de karité ("je ne sais pas du tout comment il a pu arriver là, juste sous tes pieds, chéri"), quand il se douche il doit pousser les quelques 8 millions de flacons d'huiles essentielles qui recouvrent tous les meubles de la salle de bain, quand il déjeune il escalade la montagne de béchers que je n'ai toujours pas eu le temps de ranger dans la cuisine, quand il veut se poser 5 minutes sur le canapé c'est la pile de notes et de post-its entassés ça et là qu'il doit éviter soigneusement (sous peine de se faire accuser de dissimulation de documents "hyper-ultra-top-importants")...

 

Bref, vous l'aurez compris: je le saoule grave. Et mes expériences cosméto encore davantage.

 

 

BULLE

 

Mais il est gentil, Johnny. Il fait semblant de rien et pousse des grands "hoooo" et des vaillants "haaaa" quand je lui fais part de mes résultats (dont il se fiche royalement) (le rustre).

 

Bon. Le positif dans tout ça, outre le fait que je m'amuse bien, c'est que depuis plus d'une semaine la maison embaume le Monoï en continu! Le côté négatif, c'est que... comment dire? ...c'est un peu le charivari à la maison. Le bordel, quoi.

 

Vous l'avez donc compris, c'est au rythme de la Cosmetic Academy qu'on a vécu la semaine dernière,. La cuisine a été reconvertie pour quelques jours en vrai laboratoire, presqu'on se serait cru revenus à nos bons vieux travaux pratiques de l'IUT chimie, avec Johnny (sauf que je bossais toute seule pendant qu'il ralait qu'il voulait manger de la soupe) ( comme si je n'avais que ça à faire, la cuisine) (pfff...)

 

De là à dire que Johnny a failli manger de la sauce salade à l'huile d'onagre, il n'y a qu'un pas (que je n'ai heureusement pas franchi, rassurez-vous) (enfin, c'est surtout Johhny qui peut se rassurer).

 

C'est qu'un concours de cosméto "home made", avec à la clef un voyage à Tahiti, c'est quand même un challenge passionnant à relever!

 

Il faut dire que Tahiti, à la maison, c'est pas rien. Y'a des bouquins de partout, des photos, j'ai même commencé à apprendre le tahitien il y a un an (si si, c'est pas une blague!). Et y'a pas qu'à la maison que ça ne rigole pas. Une fleur d’hibiscus sur mon épaule, une déclaration d’amour à mon (futur) mari tatouée sur l'avant-bras (qui intrigue d’ailleurs bien du monde...le tahitien n’est pas une langue que l’on croise tous les jours)…

 

J’ai la Polynésie (et Johnny, donc) dans la peau ! Tiens, regarde, on en voit un, là:

 

SOPHIE

Si tu as de bons yeux, tu pourras peut-être lire le texte de mon tatouage. Mais c'est pas dit que tu y comprennes quelque chose ;-)

 

Enfin bon, ça y est, le colis est posté. La date limite de réception pour le produit synthétisé était ce vendredi. Y'a plus qu'à croiser les doigts pour qu'il arrive à temps, maintenant! 

 

Mon article qui détaillera la recette et l'histoire de la création est prévu pour le week-end du 23 avril, en attendant, et vu que le thème du concours cette année était le Monoï de Tahiti, je vous propose de revenir un peu sur cette huile légendaire aux bienfaits incomparables... C'est parti!!!

 

monoi

 

 

D’où vient le Monoï ?

 

Etymologiquement parlant, son nom signifie « huile parfumée » ou « huile sacrée » en tahitien (il est aussi appelé Manogi en Paumotu ou Pani en Marquisien). Ce produit traditionnel est fabriqué et utilisé par les Polynésiens depuis plus de 2000 ans.

C’est pourquoi la fabrication du monoï de Tahiti suit un protocole strict.

 

La fabrication du Monoï de Tahiti

 

Pour résumer, il est issu de la macération du tiare Tahiti (littéralement « fleur de Tahiti ») dans l’huile de coprah (ou de haari) raffinée. Les fleurs sont cueillies au stade de bouton, et sont plongées — au plus tard le lendemain du jour de la récolte — dans l’huile durant au moins dix jours. Ensuite le macérât obtenu est mis en décantation, filtré et enrichi en vitamine E (antioxydant naturel). Pour s’assurer d’utiliser un monoï de Tahiti de qualité, il faut bien penser à vérifier l’origine des produits utilisés : Cocos nucifera pour l’espèce de cocotier et Gardenias tahitensis pour les fleurs.

 

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Le Monoï et l’art du massage en Polynésie


Le monoï de Tahiti connaît un usage traditionnel en Polynésie depuis fort longtemps. Jadis il était surtout réservé à la noblesse, les Arii. Malgré la violente acculturation que les Européens infligèrent au peuple Maohi aux XVIIIe et XIXe siècles, des éléments culturels traditionnels liés au monoï perdurent, notamment l’art du massage (taurumi en tahitien).

Dès la naissance, la mère peut prodiguer à son bébé un massage au monoï. Il s’agit à la fois de stimuler le bon développement psychomoteur de l’enfant et de conditionner sa peau, de la nourrir, de la protéger. Ces massages rappellent le geste associé la naissance de Tané, le dieu tahitien de la beauté.

 

En effet, une légende raconte que Tané, le fils d’Atéa était sans forme — il ressemblait à une méduse géante, au néant ! Alors Ta’aroa, le dieu créateur, utilisa nombre d’éléments qu’offre la nature, dont les composants du monoï, pour lui façonner une peau parfaite.

La pratique des massages au monoï se poursuit tout au long de la vie : elle fait partie intégrante de la cosmogonie polynésienne consacrant la symbiose de l’homme et de la nature. Cette harmonie se retrouve dans les gestes du masseur (tahua en tahitien), le monoï en est le médium, des mains du tahua au patient, de la peau à la nature.

Les utilisations du Monoï

 

L’utilisation exclusive du monoï de Tahiti en produit solaire est incontestablement un détournement occidental. C'est bien sûr un après-soleil efficace qui soulage des coups de soleil.

 

Mais en Polynésie, son usage est bien plus large. Il est à lui seul le remède de beauté le plus utilisé, et son efficacité n’est plus à démontrer.

 

Sa propriété la plus connue, c’est qu’il protège la peau et les cheveux. Le monoï pénètre instantanément dans la peau, et utilisé quotidiennement, assure une hydratation naturelle, sans compter ses propriétés capillaires grâce à ses effets gainants. Réchauffé dans les paumes de mains, il est idéal pour masser les zones courbaturées ou pour réchauffer un organisme fébrile.

 

Mais le monoi de Tahiti dépose aussi un film hydrophobe sur la peau. Il protège ainsi du froid, du sel marin et des morsures du vent. Les plongeurs sous-marins connaissent bien cette propriété puisqu'avant chaque plongée, ils s'en enduisent le corps afin de résister au froid.

 

Traditionnellement, les Polynésiens massaient le corps des enfants en bas-âge et des nouveaux-nés avec du monoi pour les protéger des températures nocturnes fraîches.

 

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De la composition du Monoï de Tahiti à ses propriétés remarquables.

 

Des analyses en GC/MS (chromatographie en phase gazeuse couplée à la spectrométrie de masse) ont permis de vérifier la présence des molécules d’huile essentielle de Gardénia tahitensis dans le Monoï de Tahiti, confirmant ainsi la qualité de l'extraction par macération douce dans l'huile raffinée de Coprah. Ces composés extraits de la fleur de Tiaré ont des propriétés apaisantes et assainissantes reconnues. Par ailleurs, L'huile raffinée de Coprah a des vertus émollientes avérées.


Parmi les composés analysés on peut notamment citer :
- Le salicylate de méthyle dont l'action apaisante est reconnue.


Et des composés aux propriétés assainissantes dont :
- Des alcools : l'hexanol, l'alcool phényl éthylique
- Des esters - le benzoate d'éthyle, et le salicylate de méthyle.


L'hydratation des couches superficielles de la peau due au Monoï de Tahiti est progressive et durable, l'effet étant maximum entre 4 et 6 heures après application.
Après une seule application sur la peau, et 4 heures après traitement, les qualités hydratantes du Monoï de Tahiti sont comparables à celles du beurre de Karité.

 

(Etude EVIC-CEBA du 28 juillet 1998)

 

La dimension symbolique du Monoï de Tahiti


Au-delà des bienfaits corporels et médicinaux, le monoï possède une dimension symbolique importante. Il fait partie intégrante de certains rites religieux traditionnels.

 

Des récits relatent l'association du monoï lors de rites ancestraux avec des cérémonies de purifications ou des rituels de protection. Au cours de cérémonies qui se déroulaient dans le marae, temples sacrés en plein air, les prêtres maoris se servaient du monoï pour oindre les objets sacrés et le répandaient abondamment sur les autels de pierre pour purifier les offrandes destinées aux dieux. Il n’y avait pas non plus de mariages ou couronnements royaux sans monoï ou tiare.

14 avril 2011

"Lady Jane", crème antirides remodelante au thé vert, à l'acide hyaluronique et aux huiles essentielles de rose et de néroli!

 LADYJANE

 L'autre jour, voilà t'y pas que Johnny me dit, alors qu'il s'admirait devant le miroir de la salle de bain:

 - "Dis, y'aurait pas une ride là, au creux de mon oeil vert sublime?"

 (ou quelque chose comme ça, qu'il m'a dit) (j'ai tendance à le reformuler à ma façon) (en vrai ça devait être: "arggghh! *##!&*! (censuré) de rides de **%#!?!" (re-censuré) j'ai une tête de !#!Z$^*/* (re-re-etc.) "

 - "Te fais pas de bile, mon Johnny" que je lui ai répondu confiante, "je vais t'arranger une crème miraculeuse en deux temps trois mouvements (voir plus vite) que même après on te demandera si tu es suffisamment agé pour aller voir "Scream 4" au cinéma"

 - "Tu es vraiment merveilleuse, et tellement magnifique, quelle chance j'ai de t'avoir..."

 (ou quelque chose comme ça, hein (bis))

 Hum. Bon.

Alors me voici lancée, et que je te sors l'acide hyaluronique en poudre, et que je te compte les gouttes d'huiles essentielles de rose régénérante, et que je t'émulsionne tout ça avec un peu de poudre de thé vert antioxydante...

Et hop!

En me basant sur une recette d'AZ, et en rajoutant quelques petits trucs par ci par là, j'ai obtenu une crème à la texture parfaite, j'étais vraiment contente du résultat!

Le mieux dans tout ça, c'est qu'à l'application, elle est vraiment confortable. Et le plus étonnant, c'est qu'elle est super vite absorbée par la peau, en moins d'une minute on peut se maquiller sans aucun problème (bon, Johnny s'en fout, lui, du maquillage, mais moi ça m'arrange bien en tout cas!)

Parce que oui, mesdames et messieurs, je l'avoue ce soir: je lui pique sa crème tous les jours. Na.

On ne peux pas non plus être parfaite sur tous les plans (quand même)...

;-)

Bilan de l'essai: hyper-super-méga ravie! Comme je vous l'ai dit plus haut, la texture est nickelle, ni trop pâteuse, ni trop mousseuse, ni trop fluide. L'absorption par la peau est magique. L'odeur est un peu forte à cause des huiles essentielles de rose et de néroli bien dosées, mais s'estompe rapidement et n'est pas désagréable quand on s'y est habitué (deux-trois jours après, on n'y fait même plus attention). La couleur quand à elle est plutôt jolie, un vert pâle induit par le thé vert en poudre, sympa.

Bref, je garde précieusement ce dosage d'émulsion, car vraiment je suis contente du résultat.

Ah, détail qui ne tue pas mais qui a son importance (ou pas), je l'ai baptisée "Lady Jane" en hommage à la chanson des Rolling Stones. Rien à voir, mais ça me plaît bien! 

A voir à l'usage maintenant, si effectivement on nous demande nos cartes d'identités au cinéma!  ;-)

Crème remodelande anti-rides à l'acide Hyaluronique, rose et néroli

Cr_mes_antirides_026

- Macérât de Bellis : 15 ml

- Cire émulsifiante n°2 (AZ): 5 g

- Cire de mimosa : 3 g

- Hydrolat de Verveine : 30 ml

- Poudre de thé vert : 1 g

- Gel d'aloe vera : 2 g

- Acide hyaluronique : 0.15 g (soit une pointe de couteau)

- HE Néroli : 20 gouttes

- HE Rose : 20 gouttes

- Vitamine E: 5 gouttes

- Extrait de pépins de pamplemousse : 10 gouttes

Mode opératoire :

Peser le macérât avec la cire de mimosa et la cire émulsifiante dans un même récipient :

Cr_mes_antirides_004

puis les faire chauffer au bain-marie à environ 70°C en mélangeant.

Cr_mes_antirides_008

Mettre l'hydrolat dans un autre récipient et le faire chauffer au bain-marie à environ 70°C. Lorsque la cire est fondue, verser l'hydrolat dans la phase huileuse en agitant vigoureusement pour former l'émulsion.

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Remuer de temps en temps jusqu'à complet refroidissement. Ajouter ensuite la poudre de thé vert et le reste des ingrédients un à un:

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...en prenant bien soin de mélanger vigoureusement entre chaque incorporation!

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13 avril 2011

Le savon "Red Argan": la cure est terminée! Bilan et verdict!

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Ca y est, la cure du "Red Argan" est terminée, et je peux enfin tester si la fragrance Sensory Perfection "JPG Homme" a tenu le choc face à la soude parfois farçeuse...

Verdict (roulements de tambour...):

Mouaih. Mon Johnny perso trouve qu'il est génial, il adore le parfum. Moi, j'ai un peu de mal à retrouver les notes "lavande" que j'affectionne, et je trouve que l'odeur du savon ajoutée à la fragrance donne un mélange plutôt zarbi. Bref, je la conseillerais plus dans un Melt and Pour à la glycérine, dont le parfum typique de savon est moins présent.

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Côté mousse: c'est bien, peut faire mieux. Les bulles sont plutôt fines, abondance moyenne, mais bien crémeuse. Moi j'aime quand ça mousse express en juste deux ou trois frotillons, alors c'est sûr que là, je mets la moyenne, pas plus. Mais pour Môssieur Johnny qui n'aime pas les fioritures et va toujours droit au but, en bon footballeur qu'il est (un peu de mousse, ça nettoie, et basta), c'est top. Forcément. Les hommes, il leur en faut peu, hein...

Lol. (C'est pas sa fête, à Johnny, pourtant) ;-)

Rinçage: très bien, pas de sensation de tiraillement après lavage, et le parfum tient sur la peau après coup (on arrive même à reconnaître davantage JPG Homme après rinçage que pendant l'utilisation...)

La dureté est parfaite par contre, ni trop dur ni trop mou, impec. Il fond à vitesse plus que correcte, un bon point.

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La poudre d'agrumes que j'avais incorporée à la trace lui donne un côté exfoliant intéressant, c'est pas la dermabrasion sauvage, et en même temps on sent que ça fait bien effet et que la peau est plus douce, après... Je retiens pour d'autres savons, à refaire!

La couleur: j'ai utilisé du curcuma, du coup ça ne déteint pas, la mousse est blanche, pas de grand nettoyage de la salle de bain après utilisation: chouette (surtout pour moi, c'est sûrement pas Johnny qui va frotter le lavabo, hein...) Ahhhh, les hommes... (bis) ;-)

Bilan: plutôt bien. Sent plutôt bon. Recette à améliorer peut-être niveau mousse et parfum à travailler (en l'accentuant avec quelques huiles essentielles complémentaires, pourquoi pas...)

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Bref.

Je crois que je suis quand même un peu sévère aujourd'hui et que mon jugement est impitoyable (je me prends pour un des jurés de X-Factor ou quoi?) ;-)

Ce qui compte, c'est que ça ait fait des heureux ce mois-ci (la distribution de savons est ouverte!)

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Cette forme de moule que j'ai utilisée (mini-cakes) rend le format super pour une prise en main optimum. En plus, une fois emballés dans du papier de soie avec du raphia, les petits paquets à offrir sont tout mimis, on dirait presque des confiseries (et le parfum traverse, ma belle-maman a apprécié et a trouvé qu'elle était très bien, cette fragrance. Comme quoi...)  ;-)

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Allez, je retourne cogiter à la Cosmetic Academy... C'est que la date fatidique approche à grand pas! hi!

Bonne semaine!

7 avril 2011

La "Cosmetic Academy", édition 2011... C'est partiiii!!!!

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Et bien voilà, pour cette année encore, la "Cosmetic Academy", un concours de création de produits de soin "home made", portée par Olivier Toulboul et le laboratoire de cosmétologie du Pacifique sud, va nous faire rêver pendant plusieurs mois!

Surtout que les beaux jours ont l'air de vouloir revenir pour de bon, et qu'on se prend à rêver d'îles lointaines à la mer turquoise bordée de sable fin...

Le laboratoire de formulation du Pacifique Sud, installé à Tahiti, nous propose à nous, les blogueuses tambouilleuses, et ce pour la quatrième année consécutive, de gagner un séjour de rêve à Tahiti ainsi que deux participations au concours de la Cosmetic Academy saison 4, avec le partenariat du site Aromat'Easy, d'Air Tahiti Nui, de la marque "Tahitian Secrets" et de la chaine d'hôtel "le Meridien".

Pour cela, il faut composer une création cosmétique dont le thème est, pour cette édition 2011, "le Monoï de Tahiti". Il faut imaginier une formule qui le mettrait en valeur, sous la forme de notre choix: émulsion, gel, savon, etc.

Olivier, docteur en pharmacie et instigateur de ce concours, désire ainsi faire partager sa passion auprès des apprentis-chimistes cosmétologues de la toile, mais aussi nous faire découvrir son archipel magnifique et les trésors de la nature qui y fourmillent, et dont le Monoï est le représentant le plus rayonnant.

L'année dernière (Saison 3) ma participation avait été validée vraiment au dernier moment, je n'avais découvert sur Facebook le concours que tardivement, et c'avait été in-extremis! Mais le challenge était trop beau, et ma motivation était sans limite, en deux jours, hop!

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J'ai imaginé "Poeiti", une gelée restructurante pour le visage à la poudre de perle, et quelle n'a pas été ma surprise de découvrir, quelques semaines après l'envoi de mon colis pour Tahiti, que j'avais eu le privilège de terminer en sixième position!

Les résultats avaient été les suivants:

La gagnante: Miss Lollipop! avec TAHIRI VAHINE

En seconde position: Sealeha! avec MAUI

Puis venaient:

3 - BAUME AU COEUR avec LE COEUR DE MIHIA

4 - AROMABLOG avec ORI, NUTRISEVE HYDRATANTE

5 - LABELBLUECOSMETO avec TE HAKAMANU

6 - SANTAL ET CHOCOLAT avec POEITI  (Youhou!!!)

7 - BIOMANTIQUE avec VAIHI

8 - FAFACOMBAT avec VARUA NO TAHITI

9 - PINKNINI avec HAU

10- MISSCOSMEDRING avec APARIMA

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Un beau cadeau que ce classement, qui m'a vraiment fait plaisir et donné envie de continuer à "cosmétologer" de plus belle! "Santal et chocolat", c'était mon site "de cuisine", dans lequel j'intégrais parfois quelques recettes de cosméto ici ou là...

Cette année, c'est mon nouveau bébé "La Savonnerie" que j'inscrirai au concours... Parce que cette passion est devenue carrément une obsession, et que je veux désormais me consacrer à elle à plein temps! (mon pèse-personne me dit d'ailleurs merci!)  ;-)

Celtte participation m'a permis de découvrir, l'année dernière, des personnes, des blogs, et les trésors d'imagination et de créativité dont regorge le net en matière de conception de soins "home-made"!

Alors voilà, je me lance à nouveau cette année dans l'aventure... Le seul problème aujourd'hui, c'est que je ne suis plus sur facebook (boycott moral) et doit donc suivre à distance le concours sans pouvoir intervenir sur la grande plateforme d'échange que ce site représente (il faut quand même avouer que des fois, facebook, ça peut être utile)  ;-)

Mais qu'importe! La "Lab'TV" est là pour nous permettre de chatter en direct avec le Fenua, et de suivre au plus près l'évolution du concours et les participations des candidates au fil des jours! (je l'ai intégré à la colonne de gauche, là!)

Alors y'a plus qu'à comme on dit! J'ai hâte de découvrir les participantes, leurs produits, leurs sources d'inspiration, et je souhaite bonne chance à tous ceux qui décideront de se lancer dans l'aventure passionnante de la Cosmetic Academy, en croisant les doigts pour que mon inspiration les séduise aussi!

2 avril 2011

De la déco savonnesque et de la technique du "POT": entre "one pot" ou "in the pot", mon coeur balance...

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Source: the Soap Bar

 

En ce moment, j’essaye d’étudier de plus près comment enjoliver les savons.

 

Il y a certes des méthodes de décoration qui me laissent rêveuse, voire carrément  béate, tant l’inventivité, la créativité, le talent de leurs auteurs ne semble pas avoir de limites.

 

C’est notamment le cas d’une savonneuse japonaise que j’ai découverte via le site de Kafée, la talentueuse Hanabunta:

 

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… et d’une savonneuse anglaise, « grumpy girl » qui, elle, m’a été révélée par le blog « the soap bar », que je ne me lasse pas de parcourir. (Ce blog ne m’a d'ailleurs pas encore révélé tous ses trésors savonnesques, des heures de bonheur en perspective, encore !)

 

 

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Bref.

 

Je n’en suis pas encore là, hein. Loin, loin, loin de là...

 

Pour l’instant, je passe juste en revue ce qui est connu et peut être rapidement maîtrisé en terme de marbrures ou autres zigouigouis en tout genre.

 

Et c’est comme ça que j’ai tiqué sur la méthode « one pot ».

 

Du coup, j’avais envie de revenir un peu dessus et de clarifier certaines petites choses, vous me direz si j’ai bien tout suivi ou si j’ai hâtivement interprété (je dirai à Johnny de me fouetter ce soir – gnihihihi - si c’est le cas).

 

 

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Hum. Alors.

 

Tantôt appelée « one pot », tantôt nommé « in the pot », je me suis rendue compte qu’on s’y mélangeait un peu dans tous ces pots différents.

 

Parce que finalement, les méthodes « one pot » et « in the pot » ne sont pas du tout les mêmes, loin de là !

 

Bien souvent, par abus de language (ou de termes, ou de ce que vous voulez) on parle indifféremment de « one pot » ou de « in the pot »,  pour désigner une seule et même méthode.

 

Or, les deux sont tout à fait différentes, et voici en quoi elles se distinguent.

 

La "One pot"

 

Celle que j’ai eu l’occasion de mettre en vidéo sur ce blog en fin de semaine dernière, à savoir la"One pot", consiste à verser, à même le récipient principal dans lequel repose la pâte à savon de base (en général sans colorant), de la pâte à savon colorée.

 

Mais attention ! Le geste demande une certaine précision et un protocole bien précis : on incorpore la (ou les) touche colorée aux quatre coins du récipient (nord/sud/est/ouest), puis on donne un tour de spatule dans le sens des aiguilles d’une montre, histoire de faire « tourbillonner » les couleurs.

 

La pâte est ensuite versée dans un moule rectangulaire, dans le sens de la largeur, lentement, en faisant des allers et retours si besoin est.

 

Je vous renvoie à l’excellente vidéo de Bathmistress qui reprend mon charabia pas très clair et vous permettra de visualiser tout ça, hein.

 

Bref.

 

Voilà ce que ça donne, au final :

 

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Sources: Brambleberry et Soapqueen

 

La "In the Pot"

 

A contrario, la méthode « in the pot », même si elle intervient, elle aussi, dans le récipient de base avant de verser dans le moule la pâte à savons, est un peu plus précise et demande plus de patience.

 

Comme l’a bien expliqué Kafée dans son article , il s’agit de verser, SUR la pâte à savon de base et très délicatement, de la pâte à savon colorée, de cette façon :

 

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…en alternant les couleurs et prenant soin que la pâte colorée ne coule pas au fond du saladier (il vaut donc mieux pour cela utiliser une spatule, et faire glisser dessus la pâte à savon pour y aller mollo).

 

Il faut ensuite tout verser délicatement mais franchement dans un moule rectangulaire, dans le sens de la longueur cette fois, d’un coup.

 

Le résultat :

 

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Source : Hanabunta

 

Chouette, hein ?

 

Mais rien à voir avec le marbrage du premier, vous me l’accorderez.

 

Les possibilités sont donc multiples, et les combinaisons de techniques infinies. Seule l'imagination donne ses limites à la savonnerie... Avec ou sans nom, chaque façon de verser la pâte à savon dans le moule, chaque tour de spatule, chaque touche de baguette chinoise rendra votre savon absolument unique...

 

Le savonnage a mille facettes, c’est ça qui le rend si ludique !

 

Pour finir, personnellement je trouve que les deux résultats sont très jolis ma foi. Je ne sais pas trop vers lequel irait ma préférence, si je devais choisir…

 

Et vous ?

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